Conformément à l'arrêté du 7 mars 2012 modifiant l'arrêté du 7 septembre 2009, « Les installations doivent permettre le traitement commun de l'ensemble des eaux usées de nature domestique constituées des eaux-vannes et des eaux ménagères produites par l'immeuble. ».
L'installation d'assainissement non collectif ne doit en aucun porter atteinte à la salubrité publique, à la qualité du milieu récepteur (rejet dans un cours d'eau superficiel, etc) et à la sécurité des personnes. Le dispositif doit être conçu de manière à ce que personne ne puisse être en contact avec ces eaux usées (Art. 4 de l'arrêté du 7 mars 2012).
Une installation d'assainissement non collectif se compose de plusieurs dispositifs assurant quatre étapes essentielles :
Dans un premier temps, il est crucial de déterminer la zone de terrain disponible pour l'installation du dispositif de traitement, en tenant compte des règles d'implantation ainsi que des éventuels projets futurs, tels que la construction d'une piscine ou d'un garage, ou encore des espaces destinés à être végétalisés (plantation d'arbres). En effet, la zone dédiée au système de traitement ne peut être imperméabilisée, utilisée pour la circulation, ou plantée de végétation à système racinaire développé. Les règles d'implantation sont les suivantes :
Remarque : concernant les filières agréées (filtres compacts, micro-stations...), les règles d'implantation peuvent varier en fonction des prescriptions du fabricant. Pour cela, il est indispensable de suivre les recommandations indiquées dans le guide de pose fourni par le fabricant.
Schéma d'implantation